sábado, 29 de março de 2008

A crise do neoliberalismo ou a hora das reformas estruturais

Os custos da crise devem recair sobre os grupos que beneficiaram das actuais regras. Para isso acontecer precisamos de uma vaga de reformas estruturais. Medidas de emergência para fazer face à crise abrem uma janela de oportunidade para criar o ambiente político e intelectual que pode gerar essa vaga. Como sublinhou Karl Polanyi em A Grande Transformação - um livro publicado em 1944 e que é hoje considerado um clássico da economia política crítica - as grandes rupturas são muitas vezes o resultado de um esforço, mais ou menos espontâneo, traduzido em medidas de política pública, para proteger a sociedade da devastação socioeconómica e moral do capitalismo sem freios. Na sua célebre formulação: «o laissez-faire é planeado, o planeamento não». O resto pode ser lido aqui.

11 comentários:

Filipe Melo Sousa disse...

Porque é que os planeadores têm tanta ânsia em reformar o capital dos outros em vez de produzir o seu? É no mínimo estranho que tanta sapiência não saiba produzir nada.

ab disse...

Contre la violence financière !

« Une crise de plus, une crise de trop !

La crise financière confirme les analyses et les pronostics les plus pessimistes. C’est la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale, dixit Alan Greenspan, ancien président de la FED ! Est-ce étonnant ? Elle est l’aboutissement de l’évolution du capitalisme vers sa logique la plus pure et en même temps la plus sauvage : rendre de la valeur aux actionnaires, finalité suprême de la libéralisation du mouvement des capitaux, de la déréglementation, de la prolifération des produits financiers, de la titrisation et de la dépolitisation des banques centrales pour qu’elles servent mieux les marchés financiers. »

« Nous commençons par exiger l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne* qui interdit toute restriction aux mouvements des capitaux. C’est un acte politique à partir duquel nous voulons montrer que des solutions existent pour retrouver la maîtrise de l’avenir. »
[*L’article III-56 du traité européen consolidé stipule :
« Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites » : voilà ce dont nous ne voulons plus.]

Soyons des millions à signer la pétition!!

ici
http://www.stop-finance.org/




L’humanité
Le Monde Diplomatique
Politis
L’émission Là bas si j’y suis

Flamman (Suède)
Trybuna Robotnicza (Pologne)
Publico (Espagne)
Il Manifesto (Italie)
Tageszeitung (Allemagne)

Filipe Melo Sousa disse...

Cher monsieur ab,

désolé de vous corriger, mais si vous voudriez prendre le capitalisme dans son état pur pour coupable de la soi-disant crise, il faudrait supprimer les pouvoirs de règlementation qu'ont actuellement les banques centrales. Ce ne sont surement pas les capitaux privés qui se sont amusés à injecter de la liquidité bon marché et conséquemment provoquer la bulle spéculatrice qui une foi éclose provoqua la banqueroute des fonds immobiliers à risque.

Ce que vous proposez c'est de conférer aux banques centrales, entités monopolistes, encore plus de pouvoirs pour pouvoir résoudre les bêtises qu'elles nous ont créées.

ab disse...

Monsieur Filipe Melo
Pour ce qui est de la "suppression des pouvoirs" exorbitants détenus par les banques centrales, chaque chose en son temps, déjà un droit de regard des gouvernements européens ce serait pas mal, et ensuite le contrôle pur et simple par les instances européennes démocratiquement élues, mais en attendant je vous invite à signer la pétition…

Filipe Melo Sousa disse...

contrôle pur et simple de l'individu par l'état

ab disse...

ce n’est absolument pas ce que j’ai dit ni voulu dire, c’est votre interprétation personnelle, et je n’ai pas la prétention de vous convaincre sur ce terrain là…néanmoins je vous invite à vous rendre sur le site en question.

Filipe Melo Sousa disse...

c'est tout à fait la même chose. un état que me règlemente tout ce que je fais du matin au soir, me prélève plus de la moitié de ce que je devrais toucher, me dis où aller manger, quoi manger, où je peux fumer, comment payer etc...

ab disse...

Je crains que vous ne fassiez trop de fixation sur les prérogatives de l’état…rien ne vous empêche de fumer un joint si ça vous chante…
Trop d’état, pas assez d’état, chacun s’arrange pour aligner des arguments à sa convenance, mais n’empêche ne serait-ce que sur les questions environnementales, il va bien falloir "réglementer" avant qu’il ne soit trop tard "because" réchauffement planétaire.

Filipe Melo Sousa disse...

Bon courage. Démontrez donc que cela est nécessaire à la survie de la planète, et quand vous aurez un ordre du tribunal disant que l'économie nuit à votre conception de survie revenez me voir.

ab disse...

Les désaccords entre Bakounine et Marx étaient moins sur les fins que sur les moyens pour y parvenir…

L. Rodrigues disse...

O planeta não está em perigo. Já as pessoas...